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De Jeffery Deaver, Édition des Deux Terres, 2014
J’ai déjà eu l’occasion de présenter certains ouvrages de Jeffery Deaver : un excellent auteur de romans policiers, avec des histoires généralement très documentées, et des situations souvent inextricables. Avec à mon goût, parfois, des rebondissements « incroyables » : rebondissements qui, dans plusieurs livres, rendent l’aventure plus palpitante, et dans d’autres, font sourire.
Dans ce roman, où l’on découvre l’agent Corte, un nouvel héro de Deaver, j’aurais tendance à dire qu’il s’agit surtout d’un exercice de rebondissements : « tout est rebondissement ». Á tel point que la chose devient… irréelle. On se croirait presque dans un roman de Mary Higgins Clark, où l’on sait que le méchant est celui qui a l’air le plus gentil.
Plusieurs fois, l’agent Corte, qui travaille pour une agence fédérale de protection de témoins, est presque mort, mais on découvre qu’en fait, il avait pensé que son adversaire allait penser qu’il penserait… et finalement il est sauvé !
Deaver maîtrise le style, certes, mais à la fin, l’histoire fait sourire. C’est un peu dommage, car ce grand auteur est capable de mieux.