Frère Cadfael fait pénitence

Par Ellis Peters, Éditions 10/18 « Grands détectives »

Une nouvelle aventure du moine Cadfael, que l’on retrouve à la fin de l’année 1145, en pleine guerre civile anglaise : la succession au trône disputée entre l’Impératrice Mathilde et le Roi Étienne.

À priori Cadfael n’est pas concerné par cette lutte fratricide, jusqu’au jour où il apprend qu’un jeune chevalier est prisonnier d’un vassal d’Étienne, et que ce vassal n’a pas demandé de rançon : cela signifie que le prisonnier va croupir, pour une raison inconnue, au fond d’un cachot jusqu’à la fin de ses jours.

Or ce jeune chevalier n’est autre que le fils naturel de Cadfael, engendré au retour de croisade, bien avant que Cadfael ne prenne l’habit monastique. Cadfael demande au Père abbé l’autorisation de sortir de la clôture pour tenter de sauver son fils.

Le roman est une véritable page d’histoire, parfois un peu longue pour un roman. C’est en tout cas l’impression que j’ai ressentie. Très documenté, le récit des circonstances historiques dépasse un peu le cadre d’un roman, avant que Cadfael et son ami Hugues Beringar n’entrent en jeu. La fin est plus passionnante.