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Fiche de lecture publiée le 27 juillet 2017, rédigée par
Par Jean d’Aillon. Disponible en livre de poche aux Editions J’ai Lu
J’avais vu plusieurs ouvrages de Jean d’Aillon au Salon du Livre, et j’étais curieux d’en lire un. Le hasard m’a permis de trouver Marseille, 1198, et globalement j’ai beaucoup apprécié l’ambiance et le récit.
Nous sommes à Marseille, en 1198. Hugues de Fer, « Viguier » de la ville, (le juge local) est informé que le comte de Marseille vient d’être enlevé, et qu’à cette occasion, une femme est morte. Les Comtes des Baux de Provence, qui souhaitent depuis toujours récupérer le comté de Marseille, ne semblent pas innocents.
En même temps, deux jeunes troubadours venus de Rome, un frère et une sœur, sont porteurs d’un courrier pour le comte de Marseille de la part du Pape. Comme il vient de disparaître, ils se proposent d’aider à le retrouver.
Guilhem d’Ussel, troubadour et chevalier, arrive également sur les ordres du Comte de Toulouse, qui voulait avoir quelques informations sur la situation de Marseille.
Ajoutez Sir Robin de Locksley, noble anglais qui rentre de la croisade, dont le serviteur vien de partir, en emportant toutes ses armes et son argent, désoeuvré, sans moyen de partir à la recherche de son suzerain Richard Cœur de Lion : voilà une petit troupe prête à partir pour retrouver ce malheureux comte enlevé.
Présentation rapide, qui ne reflète pas correctement l’ambiance du livre. Nous sommes au moyen âge, et tout est parfaitement décrit. La dimension historique est fondamentale : ce n’est pas un roman policier adapté, c’est un roman historique dans lequel se déroule une intrigue policière.
L’auteur, Jean d’Aillon, est à l’origine docteur en science économique, spécialisé dans l’histoire économique, et a démissionné de l’Inspection des finances pour se consacre à l’écriture. Il faut dire qu’il maîtrise parfaitement son sujet. A la fois pour décrire la situation de Marseille à cette époque, que pour expliquer le cadre de vie, les professions de l’époque, les vêtements, les outils, etc. Parfois, on a même l’impression qu’il y a un peu trop de descriptions, tant les termes techniques sont abondants. Mais lorsque l’enquête commence, le récit est agréable.
Un autre roman à lire pendant cette période estivale.
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